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Abstract
Les rapports entre science et fiction font l’objet de l’Epistemocritique qui s’interesse aux rencontres entre œuvres et savoirs d’une facon generale et entre science et fiction en particulier. La science et la litterature ont ete les deux grandes passions du xixe siecle marque par le conflit entre les scientistes positivistes et naturalistes d’une part et les romantiques et les symbolistes d’autre part. Parmi les epistemocritiques heureux, on trouve de grands noms comme ceux de Michel Serres, Henri Atlan, Michel Foucault et bien d’autres. Ce travail cherche d’abord a cerner les principales ruptures epistemiques au xixe siecle. On observe que l’œuvre de Jane Austen marque le triomphe de l’episteme newtonienne. Un autre refus de l’aleatoire se trouve dans l’œuvre de George Eliot dont les romans pronent un organicisme conservateur et reformiste. Autre figure paradoxale de ce siecle : Charles Dickens dont les romans font plus de place a des savoirs perimes qu’au transformisme de Darwin. Ce travail s’interroge aussi sur d’autres grandes figures du siecle comme Meredith, Hardy et Wells. En conclusion et pour elargir le debat sont mentionnes quelques grands noms de la litterature francaise au xixe siecle qui se sont egalement interesses aux rapports entre science et fiction.