{"title":"Peut-on écrire le « roman vrai » de la Révolution ? Le cas Margerit","authors":"M. Harel","doi":"10.4000/lrf.5050","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Quatre-vingt-treize de Hugo, Les Chouans de Balzac, La comtesse de Charny de Dumas ou A tale of two cities de Charles Dickens : le xixe siecle a donne a la litterature revolutionnaire ses lettres de noblesse. Une serie de quatre romans, sobrement intitulee La Revolution et ecrite par l’ecrivain francais Robert Margerit (1910-1988), prolonge un siecle plus tard cette ambition des ecrivains d’ecrire autrement l’histoire de la Revolution francaise. Nourrie par trente ans de travail d’archives, empruntant aux historiens et aux temoins, cette fresque monumentale revendique le titre de « roman vrai » et la possibilite de tenir ensemble rigueur historique et souffle litteraire. Alors qu’un rapprochement fecond entre les deux disciplines s’est engage ces dernieres annees, La Revolution offre a l’historien l’occasion d’une reflexion renouvelee sur sa propre pratique, sur la maniere de connaitre et de transmettre l’experience du passe revolutionnaire.","PeriodicalId":173802,"journal":{"name":"La Révolution française","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-06-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"La Révolution française","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/lrf.5050","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Quatre-vingt-treize de Hugo, Les Chouans de Balzac, La comtesse de Charny de Dumas ou A tale of two cities de Charles Dickens : le xixe siecle a donne a la litterature revolutionnaire ses lettres de noblesse. Une serie de quatre romans, sobrement intitulee La Revolution et ecrite par l’ecrivain francais Robert Margerit (1910-1988), prolonge un siecle plus tard cette ambition des ecrivains d’ecrire autrement l’histoire de la Revolution francaise. Nourrie par trente ans de travail d’archives, empruntant aux historiens et aux temoins, cette fresque monumentale revendique le titre de « roman vrai » et la possibilite de tenir ensemble rigueur historique et souffle litteraire. Alors qu’un rapprochement fecond entre les deux disciplines s’est engage ces dernieres annees, La Revolution offre a l’historien l’occasion d’une reflexion renouvelee sur sa propre pratique, sur la maniere de connaitre et de transmettre l’experience du passe revolutionnaire.