Maps to the Other: The carte galante Tradition and Émile Zola’s ‘dossiers préparatoires’

Abstract

Abstract:The deployment of natural spaces as explicit metaphors for the female body dates, in the western tradition, to Plato’s Timaeus. In French literature, this femino-spatial commonplace is at least as old as the Roman de la rose and endures into the present. Madeleine de Scudéry’s Clélie (1654–60) represents a pivotal moment in this tradition by expanding the novel’s textual metaphor to include a map of the fictional nation of Tendre. The landscape shown on the ‘Carte de Tendre’ resembles an anatomical drawing, a representational feature carried forward into other examples of the carte galante genre. Current scholarship has observed, though not yet thoroughly investigated, the importance graphical representations such as the ‘Carte de Tendre’ held over later authors. This study will demonstrate such influence by examining Émile Zola’s La Faute de l’abbé Mouret (1875), where the garden, Le Paradou, figures as an explicit metaphor for the central female character’s body. The carte galante influence is evident when read in conjunction with the author’s hand-drawn sketches and maps included in the ‘Dossier préparatoire’. Zola’s exploration of gender-coded spaces reaches beyond his literary influences and extends toward the graphical tradition of the carte galante.Résumé:Dans la tradition occidentale, l’espace naturelle déployé comme allégorie explicite du corps féminin remonte au moins au Timée de Platon. Dans la littérature française, ce lieu commun liant corps et l’espace existe au moins depuis Le Roman de la rose et persiste jusqu’à présent. La Clélie (1654–60) de Madeleine de Scudéry élargit cette tradition, en ajoutant au texte une représentation cartographique d’un espace métaphorique, le pays de Tendre. Le paysage présenté sur la carte ressemble fortement à un dessein anatomique, un aspect figuratif rendu visible dans d’autres exemples du genre de la carte galante. La réflexion courante observe, sans tout à fait expliquer, la manière dont cette tradition graphique influence les romanciers des siècles suivantes, qui explorent ce lieu commun de corps-espace. En examinant La Faute de l’abbé Mouret (1875) d’Émile Zola, cette étude montrera de quelle manière la tradition graphique établie par Clélie affecte la représentation textuelle du jardin du Paradou, qui figure comme métaphore explicite du corps d’Albine, la protagoniste du roman. Lu en conjonction avec les esquisses dans le ‘Dossier préparatoire’ de Zola, la liaison carte–corps devient évidente, car les dessins de Zola inscrivent une topographie corporelle sur Le Paradou de façon similaire aux exemples antérieurs. Grâce à cette lecture croisée, je propose que, chez Zola, la conception de l’espace genré s’étend bien au-delà des influences littéraires, et plie vers la tradition de la carte galante.