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Abstract

Après une Transition politique de 13 mois fort réussie, « avec les élections couplées, présidentielle et législative du 29 novembre 2015, un jour nouveau se lève sur le Burkina Faso, chargé d’espoir pour un lendemain meilleur ». Ces propos sont de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, lors de son investiture en tant que Président du Faso le 29 décembre 2015. Cette Transition politique, instaurée au lendemain de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, a connu dans son évolution plusieurs barrières qui se sont vues aussitôt brisées avec la mobilisation sans faille des citoyens burkinabè. La dernière en date est le putsch manqué du 16 septembre 2015 perpétré par l’ex-régiment de sécurité présidentielle (ex-RSP) du régime Compaoré. En rappel, le principal objectif du gouvernement de la Transition était d’organiser des élections libres, transparentes et apaisées pour faire place à des institutions démocratiques. Pour ce faire, il a su bien poser les jalons avec le soutien indéfectible du peuple burkinabè, de la société civile, des partis politiques, des forces de défense et de sécurité, et des partenaires techniques et financiers. Les différents obstacles rencontrés par le gouvernement de la transition n’ont pas été sans effets sur le calendrier électoral. Ainsi, les élections couplées présidentielle et législative qui étaient prévues pour le 1 novembre 2015 et les municipales le 31 janvier 2016 ont été repoussées respectivement aux 29 novembre 2015 et 22 mai 2016. Les élections présidentielle et législative couplées ont connu une participation assez importante de la population avec 59,87% des suffrages exprimés.