{"title":"'Aveugle comme le destin': Blindness and its Inevitability in Samuel Beckett's Theatre","authors":"Marjorie Crozier","doi":"10.1093/FS/KNAB098","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Blindness proliferates throughout the oeuvre of francophone Irish playwright Samuel Beckett. It is one of many forms of disability to appear in Beckett's theatre, but is notable for the simultaneous uncertainty and certainty which surround it. While the audience can rarely be sure whether the characters they observe can see or not, and indeed must enter into a generalized structure of doubt as regards sight, the characters seem to understand blindness as an inevitability. This article examines three characters explicitly identified as blind—Pozzo in En attendant Godot, A in Fragment de théâtre I, and Hamm in Fin de partie—in direct relation to their blindness, using disability theory to examine the status of sightlessness within these texts, as opposed to viewing it as metaphor or allegory. It furthermore considers responses to blindness, from both the blind characters and their sighted companions as well as from the audience, whose potential responses to this particular disability are considered in the light of Ato Quayson's concept of 'aesthetic nervousness'.Abstract:La cécité est partout dans l'oeuvre du dramaturge francophone irlandais Samuel Beckett. Elle est une des nombreuses formes du handicap dans le théâtre de Beckett, mais elle est notable pour l'incertitude et la certitude qui la caractérisent simultanément. Le public ne sait jamais si les personnages sur scène sont voyants ou pas, et se trouve même dans une atmosphère de doute généralisée en ce qui concerne la vue, mais les personnages paraissent penser que la cécité est inéluctable. Cet article considère trois personnages identifiés comme aveugle dans leurs textes—Pozzo dans En attendant Godot, A dans Fragment de théâtre I, et Hamm dans Fin de partie—par rapport direct à leur cécité, plutôt que la regarder comme métaphore ou allégorie. L'article considère en outre les réponses aux aveugles, soit des personnages aveugles eux-mêmes, soit de leurs compagnons, soit du public. Les réponses potentielles du public sont considérées au regard du concept de 'aesthetic nervousness' de Ato Quayson.","PeriodicalId":332929,"journal":{"name":"French Studies: A Quarterly Review","volume":"39 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-07-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"French Studies: A Quarterly Review","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1093/FS/KNAB098","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Blindness proliferates throughout the oeuvre of francophone Irish playwright Samuel Beckett. It is one of many forms of disability to appear in Beckett's theatre, but is notable for the simultaneous uncertainty and certainty which surround it. While the audience can rarely be sure whether the characters they observe can see or not, and indeed must enter into a generalized structure of doubt as regards sight, the characters seem to understand blindness as an inevitability. This article examines three characters explicitly identified as blind—Pozzo in En attendant Godot, A in Fragment de théâtre I, and Hamm in Fin de partie—in direct relation to their blindness, using disability theory to examine the status of sightlessness within these texts, as opposed to viewing it as metaphor or allegory. It furthermore considers responses to blindness, from both the blind characters and their sighted companions as well as from the audience, whose potential responses to this particular disability are considered in the light of Ato Quayson's concept of 'aesthetic nervousness'.Abstract:La cécité est partout dans l'oeuvre du dramaturge francophone irlandais Samuel Beckett. Elle est une des nombreuses formes du handicap dans le théâtre de Beckett, mais elle est notable pour l'incertitude et la certitude qui la caractérisent simultanément. Le public ne sait jamais si les personnages sur scène sont voyants ou pas, et se trouve même dans une atmosphère de doute généralisée en ce qui concerne la vue, mais les personnages paraissent penser que la cécité est inéluctable. Cet article considère trois personnages identifiés comme aveugle dans leurs textes—Pozzo dans En attendant Godot, A dans Fragment de théâtre I, et Hamm dans Fin de partie—par rapport direct à leur cécité, plutôt que la regarder comme métaphore ou allégorie. L'article considère en outre les réponses aux aveugles, soit des personnages aveugles eux-mêmes, soit de leurs compagnons, soit du public. Les réponses potentielles du public sont considérées au regard du concept de 'aesthetic nervousness' de Ato Quayson.