{"title":"Présentation de la journée","authors":"Nicolas Wanlin, F. Thiers","doi":"10.58282/colloques.375","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Nicolas Wanlin, Universite de Paris-Sorbonne (Paris IV)/Fondation Thiersnwanlin« at »normalesup.orgRappel du champ d’etude du seminaireDe 2002 a 2004, le seminaire Signe, dechiffrement, interpretation a explore le developpement des divers aspects de ce que nous avons convenu d’appeler une culture hermeneutique au XIXe siecle, c’est-a-dire une culture de l’interpretation, du dechiffrement generalise. Nous avons ainsi etudie une maniere de lire le monde et d’ecrire la litterature qui exploite l’idee que toute chose peut signifier pour peu qu’on l’integre dans un systeme de signes ; l’idee que la litterature, parmi d’autres pratiques, scientifiques ou artistiques, egalement abordees au cours du seminaire, est un support privilegie pour manifester une conception du monde, de la societe, des etres, comme porteurs de sens, d’un sens plus ou moins lisible, mais toujours donne a dechiffrer.A plusieurs reprises, nous avons eu recours a des modeles semiotiques, ou philosophiques, tels que la triade des signes peirciens, mais plus souvent encore aux pensees proprement dix-neuviemistes du signe : de l’enquete sociale a la semiologie medicale en passant par la botanique et la signaletique… C’est assez souvent en suivant l’esprit de l’article fondateur de Carlo Ginzburg sur le « paradigme indiciaire », que nous avons tente de comprendre quels etaient les ressorts et les apories de cette attitude hermeneutique qui se propage dans la cultureii.Le seminaire, et plus particulierement encore le","PeriodicalId":148191,"journal":{"name":"Le poème fait signe","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2006-10-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Le poème fait signe","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.375","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Nicolas Wanlin, Universite de Paris-Sorbonne (Paris IV)/Fondation Thiersnwanlin« at »normalesup.orgRappel du champ d’etude du seminaireDe 2002 a 2004, le seminaire Signe, dechiffrement, interpretation a explore le developpement des divers aspects de ce que nous avons convenu d’appeler une culture hermeneutique au XIXe siecle, c’est-a-dire une culture de l’interpretation, du dechiffrement generalise. Nous avons ainsi etudie une maniere de lire le monde et d’ecrire la litterature qui exploite l’idee que toute chose peut signifier pour peu qu’on l’integre dans un systeme de signes ; l’idee que la litterature, parmi d’autres pratiques, scientifiques ou artistiques, egalement abordees au cours du seminaire, est un support privilegie pour manifester une conception du monde, de la societe, des etres, comme porteurs de sens, d’un sens plus ou moins lisible, mais toujours donne a dechiffrer.A plusieurs reprises, nous avons eu recours a des modeles semiotiques, ou philosophiques, tels que la triade des signes peirciens, mais plus souvent encore aux pensees proprement dix-neuviemistes du signe : de l’enquete sociale a la semiologie medicale en passant par la botanique et la signaletique… C’est assez souvent en suivant l’esprit de l’article fondateur de Carlo Ginzburg sur le « paradigme indiciaire », que nous avons tente de comprendre quels etaient les ressorts et les apories de cette attitude hermeneutique qui se propage dans la cultureii.Le seminaire, et plus particulierement encore le