P. Blanqué, G. Cette, J. Fitoussi, Hélène Baudchon, Odile Chagny, Éric Heyer, Xavier Timbeau
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Abstract
Les previsions occupent une place particuliere dans le debat public en economie. Elles sont generalement considerees comme des predictions, qualifiees frequemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dependaient de l’humeur des equipes qui les realisent. Certes, en un sens, la prevision est un art tant elle depend des signes precurseurs que nous livre le present, de l’interpretation des evolutions en cours, de la capacite des economistes de selectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’interet n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste a deduire des informations dont on dispose sur le present une vision de l’avenir. Elle ne peut etre formulee en dehors d’un cadre general d’interpretation, c’est-a-dire d’une theorie qui met en relation les informations que l’on privilegie et les variables que l’on cherche a prevoir (...).