{"title":"Polygnotos’ Cuirasses in the Iliupersis: A Study of the Representation of the Past in Fifth-Century bce Greek Art","authors":"Yael Young","doi":"10.3138/MOUS.14.1-04","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:This article focuses on the images of the cuirasses from Polygnotos’ lost painting, the Iliupersis. I argue, based on a scrupulous reading of Pausanias’ detailed recreation of the painting, that Polygnotos painted two different types of body armour in his painting. One is the bronze bell cuirass, an old-fashioned panoply item in his day, and the second is the contemporary composite corselet. The visual juxtaposition of the anachronistic and the contemporary panoply items is intentional. It enabled Polygnotos to add complexity to his painting and to compel the viewer to historical awareness. Similar visual juxtaposition occurs also in vase paintings, proving that this visual practice is not an isolated, idiosyncratic creation, but rather a visual manifestation of the way the Greeks perceived and presented their past.Résumé:Cet article s’intéresse aux images des cuirasses dans la peinture perdue de Polygnote, l’Ilioupersis. Je soutiens, d’après une lecture attentive de la reconstitution détaillée de la peinture par Pausanias, que Polygnote a représenté deux différents types d’armure sur sa peinture: d’une part, la cuirasse de bronze, qui était une pièce d’armure démodée à son époque, et, d’autre part, le corselet composite de son temps. La juxtaposition visuelle de pièces d’armure anachroniques et contemporaines est intentionnelle. Elle permet à Polygnote d’ajouter de la complexité à sa peinture et de stimuler la conscience historique du spectateur. De semblables juxtapositions se retrouvent aussi sur les vases peints, ce qui prouve que cette pratique visuelle n’est pas une création isolée et idiosyncratique, mais plutôt une manifestation visuelle de la façon dont les Grecs percevaient et présentaient leur passé.","PeriodicalId":148727,"journal":{"name":"Echos du monde classique: Classical news and views","volume":"27 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2017-03-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Echos du monde classique: Classical news and views","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/MOUS.14.1-04","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:This article focuses on the images of the cuirasses from Polygnotos’ lost painting, the Iliupersis. I argue, based on a scrupulous reading of Pausanias’ detailed recreation of the painting, that Polygnotos painted two different types of body armour in his painting. One is the bronze bell cuirass, an old-fashioned panoply item in his day, and the second is the contemporary composite corselet. The visual juxtaposition of the anachronistic and the contemporary panoply items is intentional. It enabled Polygnotos to add complexity to his painting and to compel the viewer to historical awareness. Similar visual juxtaposition occurs also in vase paintings, proving that this visual practice is not an isolated, idiosyncratic creation, but rather a visual manifestation of the way the Greeks perceived and presented their past.Résumé:Cet article s’intéresse aux images des cuirasses dans la peinture perdue de Polygnote, l’Ilioupersis. Je soutiens, d’après une lecture attentive de la reconstitution détaillée de la peinture par Pausanias, que Polygnote a représenté deux différents types d’armure sur sa peinture: d’une part, la cuirasse de bronze, qui était une pièce d’armure démodée à son époque, et, d’autre part, le corselet composite de son temps. La juxtaposition visuelle de pièces d’armure anachroniques et contemporaines est intentionnelle. Elle permet à Polygnote d’ajouter de la complexité à sa peinture et de stimuler la conscience historique du spectateur. De semblables juxtapositions se retrouvent aussi sur les vases peints, ce qui prouve que cette pratique visuelle n’est pas une création isolée et idiosyncratique, mais plutôt une manifestation visuelle de la façon dont les Grecs percevaient et présentaient leur passé.