{"title":"De comment franchir la frontière homme-animal par la fiction : Sylva ou le pouvoir de devenir femme","authors":"María de los Ángeles Hernández Gómez","doi":"10.5209/thel.78630","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Sylva (1961) fait partie des romans de l’œuvre de l’écrivain français Vercors consacrés à la mise en fiction de la frontière homme-animal. Théorisée dans son essai La sédition humaine (1949), cette limite ontologique soulève des questions multiples, auxquelles l’auteur essayera de répondre par la création littéraire. Dans Sylva, Vercors met en scène la métamorphose d’une renarde en femme. Il s’agira dans cet article d’analyser la représentation littéraire de ce processus et d’étudier dans quelle mesure un tel changement permet de nuancer ou contredire la pensée vercorienne au sujet de la barrière entre la bête et l’être humain.","PeriodicalId":240150,"journal":{"name":"Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses","volume":"236 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-06-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.5209/thel.78630","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Sylva (1961) fait partie des romans de l’œuvre de l’écrivain français Vercors consacrés à la mise en fiction de la frontière homme-animal. Théorisée dans son essai La sédition humaine (1949), cette limite ontologique soulève des questions multiples, auxquelles l’auteur essayera de répondre par la création littéraire. Dans Sylva, Vercors met en scène la métamorphose d’une renarde en femme. Il s’agira dans cet article d’analyser la représentation littéraire de ce processus et d’étudier dans quelle mesure un tel changement permet de nuancer ou contredire la pensée vercorienne au sujet de la barrière entre la bête et l’être humain.