{"title":"L’enseignement en mode synchrone des activités physiques et sportives dans un contexte de confinement.","authors":"J. Alem, H. Hariti","doi":"10.28984/DRHJ.V4I1.322","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Dans un contexte de confinement, jusqu’à quel point est-il possible d’enseigner en mode synchrone des apprentissages physiques, moteurs ou affectifs ? Une question fermée, dont les réponses étaient encodées sur une échelle de Lickert en quatre points a permis de mesurer la perception des acteurs sociaux engagés dans les développements physiques, moteurs et affectifs des participants. L’échantillon était composé de 102 acteurs sociaux sportifs, originaires du Maroc ou de l’Algérie âgés entre 9 et 64 ans. Les acteurs étaient des formateurs, des administrateurs, des pratiquants ou des parents. La question a fait l’objet d’une analyse de variance selon trois variables nominales (genre, statut, pays) et d’une corrélation de Pearson entre l’âge des acteurs sociaux et les trois types de développement souhaités. Il apparait que les développement physiques et affectifs sont perçus significativement plus difficile à évaluer par les acteurs sociaux marocains que par leurs homologues algériens. L’effet du genre n’est significatif que pour l’évaluation du développement affectif en faveur du genre féminin. Par contre, l’effet du statut de l’acteur social n’est significatif ni pour le développement physique, ni pour le développement moteur ni pour le développement affectif. Enfin, les ‘jeunes’ acteurs sociaux perçoivent moins difficile d’enseigner en mode synchrone les APS, mais la corrélation est plutôt faible (R= - 0,22*). Quelques hypothèses d’action sont envisagées pour faire face aux défis didactiques que posent ce type particulier d’enseignement en situation de confinement.","PeriodicalId":399325,"journal":{"name":"Diversity of Research in Health Journal","volume":"76 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-01-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Diversity of Research in Health Journal","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.28984/DRHJ.V4I1.322","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Dans un contexte de confinement, jusqu’à quel point est-il possible d’enseigner en mode synchrone des apprentissages physiques, moteurs ou affectifs ? Une question fermée, dont les réponses étaient encodées sur une échelle de Lickert en quatre points a permis de mesurer la perception des acteurs sociaux engagés dans les développements physiques, moteurs et affectifs des participants. L’échantillon était composé de 102 acteurs sociaux sportifs, originaires du Maroc ou de l’Algérie âgés entre 9 et 64 ans. Les acteurs étaient des formateurs, des administrateurs, des pratiquants ou des parents. La question a fait l’objet d’une analyse de variance selon trois variables nominales (genre, statut, pays) et d’une corrélation de Pearson entre l’âge des acteurs sociaux et les trois types de développement souhaités. Il apparait que les développement physiques et affectifs sont perçus significativement plus difficile à évaluer par les acteurs sociaux marocains que par leurs homologues algériens. L’effet du genre n’est significatif que pour l’évaluation du développement affectif en faveur du genre féminin. Par contre, l’effet du statut de l’acteur social n’est significatif ni pour le développement physique, ni pour le développement moteur ni pour le développement affectif. Enfin, les ‘jeunes’ acteurs sociaux perçoivent moins difficile d’enseigner en mode synchrone les APS, mais la corrélation est plutôt faible (R= - 0,22*). Quelques hypothèses d’action sont envisagées pour faire face aux défis didactiques que posent ce type particulier d’enseignement en situation de confinement.