{"title":"L’INCIDENCE DES MALADIES ET DES RAVAGEURS SUR LA CULTURE DU CACAO (THEOBROMA CACAO) A KINDU, R.D.CONGO.","authors":"I. Bernard","doi":"10.53555/ar.v9i3.5610","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"En République Démocratique du Congo en générale et dans la province du Maniema en particulier, la culture du Cacao « Theobroma cacao » est essentiellement pratiquée par des paysans qui utilisent des méthodes traditionnelles ou empiriques. Cette étude signale que les maladies pouvant attaquer la culture du Cacao existe bien à Kindu et ses environs et que les symptômes sont indicateurs d’une baisse de production, comme cela prouvé ailleurs. Cet état des connaissances pourrait être guidé par des tests d’expérimentations et d’analyses poussées pour mieux comprendre l’expansion du phénomène dans la province du Maniema en générale et dans la ville de Kindu particulier. Des paramètres liés à la maladie (l’incidence, le taux d’attaques foliaires, l’indice de gravité des symptômes et la chute précoce des cabosses, la perte de rendement) ont été étudiés. \nLes résultats obtenus ont montré que les Cacao de Kindu sont infectés avec une incidence variant entre (16,82%) et (54,22%) à Kindu et un taux d’attaque moyen variant entre 11% et 29%. Nous avons constaté d’après ces résultats, que 54,22% des plants infectés affichent des indices de sévérités ou Indice de Gravité des Symptômes IGS inquiétants qui varient de 1 à 4 susceptibles de faire baisser la production dans le zone étudiée. L’impact économique de maladies et ravageurs de la culture de Cacao s’est traduit par une perte de rendement au niveau des cabosses réduisant de façon significative les efforts des paysans cultivateurs. Il serait nécessaire de réglementer le contrôle et la distribution des semences saines et/ou matériels de culture sains, la sélection des variétés, l’éducation des paysans pour l’amélioration des techniques culturales et la maitrise des différents paramètres agronomiques. ","PeriodicalId":259645,"journal":{"name":"IJRDO-Journal of Agriculture and Research (ISSN: 2455-7668)","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-03-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"IJRDO-Journal of Agriculture and Research (ISSN: 2455-7668)","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.53555/ar.v9i3.5610","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
En République Démocratique du Congo en générale et dans la province du Maniema en particulier, la culture du Cacao « Theobroma cacao » est essentiellement pratiquée par des paysans qui utilisent des méthodes traditionnelles ou empiriques. Cette étude signale que les maladies pouvant attaquer la culture du Cacao existe bien à Kindu et ses environs et que les symptômes sont indicateurs d’une baisse de production, comme cela prouvé ailleurs. Cet état des connaissances pourrait être guidé par des tests d’expérimentations et d’analyses poussées pour mieux comprendre l’expansion du phénomène dans la province du Maniema en générale et dans la ville de Kindu particulier. Des paramètres liés à la maladie (l’incidence, le taux d’attaques foliaires, l’indice de gravité des symptômes et la chute précoce des cabosses, la perte de rendement) ont été étudiés.
Les résultats obtenus ont montré que les Cacao de Kindu sont infectés avec une incidence variant entre (16,82%) et (54,22%) à Kindu et un taux d’attaque moyen variant entre 11% et 29%. Nous avons constaté d’après ces résultats, que 54,22% des plants infectés affichent des indices de sévérités ou Indice de Gravité des Symptômes IGS inquiétants qui varient de 1 à 4 susceptibles de faire baisser la production dans le zone étudiée. L’impact économique de maladies et ravageurs de la culture de Cacao s’est traduit par une perte de rendement au niveau des cabosses réduisant de façon significative les efforts des paysans cultivateurs. Il serait nécessaire de réglementer le contrôle et la distribution des semences saines et/ou matériels de culture sains, la sélection des variétés, l’éducation des paysans pour l’amélioration des techniques culturales et la maitrise des différents paramètres agronomiques.