QUELLE AFRIQUE SANS L’OCCIDENT ? ETUDE COMPARATIVE DE DEUX MONDES AUX MEMES EPOQUES : 1960 - 2000 / WHAT AFRICA WITHOUT THE WEST? COMPARATIVE STUDY OF TWO WORLDS AT THE SAME ERA: 1960 - 2000

Abstract

Depuis toujours, les peuples ont éprouvé le désir de s’affirmer ; si certains l’ont fait en s’investissant dans la recherche scientifique, le développement industriel et la création de richesse au profit de leur nation, d’autres par contre sont restés dans leur périmètre ancestral ayant pour principales activités la recherche du nécessaire vital et la déclaration de guerres sans fins à leurs voisins. Le constat est que ceux qui ont compris l’importance de la recherche scientifique et de l’innovation technologique ont une longueur d’avance de nos jours sur les derniers cités. Les occidentaux ont tôt fait d’avouer leurs ambitions expansionnistes. Au nom d’une curiosité très poussée, du savoir et de la recherche, ils ont traversé océans, fleuves, forêts, terres arides et contrées très hostiles, à la découverte de nouveaux territoires. Ces risques leur ont valu aujourd’hui de se positionner en maitres du monde, vu que les moyens utilisés pour franchir ces étapes étaient méconnus des peuples nouvellement découverts. Au-delà de ces actions d’exploration, de découvertes, de missionnaires, les nouveaux venus, forts de leur avancée technologique sur les occupants des nouvelles terres vont agir en conquérants afin d’exploiter les richesses du continent africain, au grand désarroi des populations locales qui parfois en ignoraient l’existence ou l’importance, tel le cas du pétrole et du manganèse. Cependant, depuis cette rencontre fatidique entre occidentaux et africains, les lignes ont bougé. Les Africains, partis à l’école de l’occident comprennent mieux les ambitions des occidentaux. Ils appréhendent mieux les actions de ces derniers selon les réflexions très poussées, mais à l’occidentale. Cette étude qui repose sur des recherches documentaires vient poser un problème crucial dans l’histoire de relations internationales : de quelle Afrique parlerait-on de nos jours s’il n’y avait pas eu de rencontres entre les deux mondes ?People have always felt the desire to assert themselves; if some have done so by investing in scientific research, industrial development and the creation of wealth for the benefit of their nation, others on the other hand have remained in their ancestral perimeter whose main activities are the search for vital necessities and the declaration of endless wars on their neighbors. The reality is that those who have understood the importance of scientific research and technological innovation are one step ahead of the latest cities these days. Westerners were quick to confess their expansionist ambitions. In the name of deep curiosity, knowledge and research, they crossed oceans, rivers, forests, arid lands and very hostile regions, to discover new territories. These risks have earned them today the position of masters of the world, since the means used to overcome these stages were unknown to the newly discovered peoples. Beyond these exploration, discovery and missionary actions, the newcomers, strong in their technological progress on the occupants of the new lands, will act as conquerors in order to exploit the wealth of the African continent to the dismay of the local populations. who sometimes ignored its existence or importance, such as oil and manganese. However, since this fateful meeting between Westerners and Africans, the lines have shifted. Africans who went to school in the West have a better understanding of the ambitions of the West. They better understand the actions of the latter according to very thorough reflections but in the West. This study, which is based on documentary research, poses a crucial problem in the history of international relations: what Africa would we be talking about today if there had not been meetings between the two worlds?  Article visualizations: