A. Mayet, C. Marimoutou, R. Haus-Cheymol, C. Verret, L. Ollivier, F. Berger, B. Queyriaux, S. Duron, M. Esvan, J. Meynard, R. Michel, A. Spiegel, J. Boutin, X. Deparis, R. Migliani
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Abstract
L’objectif de l’article était de présenter un état des lieux des conduites addictives dans les armées françaises. Les
données (auto-questionnaire et dépistage urinaire du cannabis) de quatre enquêtes de prévalence menées
entre 2005 et 2009 ont été agrégées. Les prévalences pour l’ensemble des armées (n=4 208) étaient de 48 % pour
l’usage actuel de tabac, 15 % pour la dépendance tabagique, 48 % pour l’usage régulier d’alcool, 21 % pour
l’ivresse au cours du dernier mois, 14 % pour la dépendance alcoolique, 13 % pour le dépistage urinaire du
cannabis et 6 % pour l’usage d’autres drogues illicites dans l’année. La marine et les pompiers présentaient les
plus forts risques d’ivresse alcoolique, l’armée de terre étant plus à risque de dépendance. L’usage de cannabis et
l’ivresse alcoolique concernaient surtout de jeunes hommes militaires du rang. Les prévalences et déterminants des
usages en milieu militaire apparaissent proches de ce qui est observé en population générale dans les mêmes
tranches d’âge. Les différences observées entre armées pourraient refléter certaines de leurs spécificités.