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Abstract
La production africaine de l’aluminium repose essentiellement (71 %) sur l’Afrique du Sud et la filiale mozambicaine de l’entreprise South32. Ce developpement de l’aluminium en Afrique du Sud est assez paradoxal. L’offre initiale de surplus d’electricite s’est evanouie du fait de la hausse de la consommation domestique d’electricite et des difficultes que connait le groupe Eskom. L’Afrique du Sud ne dispose pas de bauxite, l’alumine provient d’Australie. Meme si la consommation locale d’aluminium s’accroit, l’essentiel de la production est exportee vers l’Asie du Sud-Est.Apres l’installation par Alcan, en 1949, d’une usine de transformation, c’est un groupe public, Alusaf, qui construit la seconde electrolyse africaine apres celle d’Edea au Cameroun. Elle sollicite Alusuisse pour construire l’usine de Bayside en 1973, a un moment ou le systeme de l’apartheid dominait.A la fin des annees 1980, alors que le regime de l’apartheid est a l’agonie, Alusaf demande a Pechiney une nouvelle usine equipee des technologies d’electrolyse AP30. L’etablissement moderne est inaugure en 1994 par le President Mandela. Entre temps, les ingenieurs et les personnels expatries de Pechiney ont realise dans de bonnes conditions financieres et techniques l’installation de l’usine.Comment la seconde usine, celle de Hillside, a-t-elle ete realisee alors que le pays tournait la page de l’ancien regime ? Comment les differents acteurs, y compris les expatries de Pechiney ont-ils gere cette situation : realiser ce projet d’envergure dans le contexte d’une quasi-guerre civile au KwaZulu-Natal ?