{"title":"Écrits pour la parole de Léonara Miano, mis en scène par Eva Doumbia : un spectacle communautaire ou afropéen ?","authors":"Majorie Bertin","doi":"10.4000/ht.1705","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article propose d’analyser en quoi devenue piece de theâtre, Ecrits pour la parole de l’autrice Leonora Miano peut etre percue comme une tentative « d’habiter la frontiere » par deux Afropeennes (la Camerounaise d’expression francaise Leonora Miano et le metteuse en scene francaise d’origine malienne Eva Doumbia) qui questionnent la notion d’identite. Ce spectacle s’inscrirait alors dans la meme mouvance que bon nombre d’ecritures dramatiques africaines contemporaines qui partagent ce que Sylvie Chalaye analyse, dans Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein(Sylvie Chalaye, Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein, Editions theâtrales, coll. « Passages francophones », Paris, 2004), comme un refus d’etre identifie pour des artistes qui marronnent et « se jouent de tous les masques qui leur sont offerts et qui puisent dans un patrimoine culturel mondial(Ibid., p. 108-109.) » sans tomber dans l’universalisme. Plus largement, cet article esquisse une definition de l’afropeisme, un concept recent en France, deja bien aux Etats-Unis et dans les pays francophones.","PeriodicalId":127131,"journal":{"name":"Horizons/Théâtre","volume":"116 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Horizons/Théâtre","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/ht.1705","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Cet article propose d’analyser en quoi devenue piece de theâtre, Ecrits pour la parole de l’autrice Leonora Miano peut etre percue comme une tentative « d’habiter la frontiere » par deux Afropeennes (la Camerounaise d’expression francaise Leonora Miano et le metteuse en scene francaise d’origine malienne Eva Doumbia) qui questionnent la notion d’identite. Ce spectacle s’inscrirait alors dans la meme mouvance que bon nombre d’ecritures dramatiques africaines contemporaines qui partagent ce que Sylvie Chalaye analyse, dans Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein(Sylvie Chalaye, Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein, Editions theâtrales, coll. « Passages francophones », Paris, 2004), comme un refus d’etre identifie pour des artistes qui marronnent et « se jouent de tous les masques qui leur sont offerts et qui puisent dans un patrimoine culturel mondial(Ibid., p. 108-109.) » sans tomber dans l’universalisme. Plus largement, cet article esquisse une definition de l’afropeisme, un concept recent en France, deja bien aux Etats-Unis et dans les pays francophones.
本文分析如何成为theâtre房间来说,写作话语l’autrice Leonora Miano或许所需负是企图通过两个«»的居住Afropeennes法国言论喀麦隆(Leonora Miano)和在法国对马里裔场面metteuse Eva Doumbia d’identite概念)的质疑。因此,这部剧将与许多当代非洲戏剧作品保持一致,这些作品与西尔维·查拉耶(Sylvie Chalaye)在《黑人非洲和当代戏剧:弗兰肯斯坦综合症》(the Frankenstein syndrome, Sylvie Chalaye, black africa and contemporary drama:弗兰肯斯坦综合症,Editions theatrales, coll.«passage francophone»,巴黎,2004),作为一种拒绝被识别的艺术家嘲笑和“嘲笑所有提供给他们的面具,并利用世界文化遗产”(同上)。108-109)”而不陷入普遍主义。更广泛地说,本文概述了非洲主义的定义,这一概念在法国、美国和法语国家都是最近才出现的。