{"title":"Déforestation et épidémie ebola. L'efficacité d'une narration À plusieurs voix dans En compagnie des hommes de Véronique Tadjo","authors":"B. Tsobgny","doi":"10.1353/wfs.2021.0011","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Dans En compagnie des hommes, Véronique Tadjo donne la parole à plusieurs narrateurs afin qu'ils livrent leurs expériences, leurs sentiments ou leurs idées sur l'épidémie Ebola qui a sévi en Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016. Lorsque les narrateurs nonhumains – le baobab, la chauve-souris et le virus Ebola – prennentla parole, c'est pour dénoncer les pratiques des humains qui se croient « au-dessus des autres créatures de la terre » (145), attaquent la forêt partout où ils se trouvent et semblent ignorer qu'on « ne décime pas la forêt sans faire couler du sang ». (22) Ils proposent également aux humains une autre manière de vivre avec les êtres non humains et éléments de la nature. Les préoccupations des narrateurs humains sont d'ordre médical, scientifique, social, sociétal, culturel, économique ou politique. Cet article fait une analyse écocritique de ce roman et s'interroge sur les liens qui existent entre la pluralité des voix et le message écologique de l'auteure. Vers quoi ces voix concourent-elles ? Comment entraînent-elles les lecteurs dans une remise en question de leur manière de vivre ?","PeriodicalId":391338,"journal":{"name":"Women in French Studies","volume":"150 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-10-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Women in French Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/wfs.2021.0011","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Dans En compagnie des hommes, Véronique Tadjo donne la parole à plusieurs narrateurs afin qu'ils livrent leurs expériences, leurs sentiments ou leurs idées sur l'épidémie Ebola qui a sévi en Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016. Lorsque les narrateurs nonhumains – le baobab, la chauve-souris et le virus Ebola – prennentla parole, c'est pour dénoncer les pratiques des humains qui se croient « au-dessus des autres créatures de la terre » (145), attaquent la forêt partout où ils se trouvent et semblent ignorer qu'on « ne décime pas la forêt sans faire couler du sang ». (22) Ils proposent également aux humains une autre manière de vivre avec les êtres non humains et éléments de la nature. Les préoccupations des narrateurs humains sont d'ordre médical, scientifique, social, sociétal, culturel, économique ou politique. Cet article fait une analyse écocritique de ce roman et s'interroge sur les liens qui existent entre la pluralité des voix et le message écologique de l'auteure. Vers quoi ces voix concourent-elles ? Comment entraînent-elles les lecteurs dans une remise en question de leur manière de vivre ?