{"title":"Marine Big Five du Cap et Ten Jewels du KwaZulu Natal : à qui profite la nature bleue sud-africaine ?","authors":"Emmanuelle Surmont","doi":"10.3917/LIG.901.0009","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Depuis la fin de l’apartheid, les gouvernements successifs d’Afrique du Sud ont impulse une logique de valorisation touristique (et donc economique) des « espaces de nature ». Valorisation d’abord terrestre, elle s’est etendue, au debut des annees 2000, aux espaces littoraux et marins jusqu’a l’actuelle Operation Phakisa promouvant l’extension du reseau d’aires marines protegees (AMP). Cet article, a partir de l’etude de la Peninsule du Cap (Western Cape) et de la region de St Lucia (KwaZulu Natal) propose d’interroger le developpement de l’ecotourisme littoral et marin dans deux aires marines protegees d’Afrique du Sud : la Table Mountain National Park Marine Protected Area (TMNP MPA) et l’iSimangaliso Wetland Park (iSWP), hotspots du tourisme domestique et international. En ce qui concerne les activites dans ces AMP, le developpement de l’ecotourisme est strictement encadre par un systeme de permis, qui restreint l’acces aux prestations de nature a quelques operateurs touristiques. L’attribution des permis comprend une forte composante de « Black Economic Empowerment » (BEE) et de valorisation des communautes, qui ne remet que partiellement en cause l’hegemonie blanche sur le secteur touristique.","PeriodicalId":413961,"journal":{"name":"L'Information géographique","volume":"87 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-03-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"L'Information géographique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/LIG.901.0009","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Depuis la fin de l’apartheid, les gouvernements successifs d’Afrique du Sud ont impulse une logique de valorisation touristique (et donc economique) des « espaces de nature ». Valorisation d’abord terrestre, elle s’est etendue, au debut des annees 2000, aux espaces littoraux et marins jusqu’a l’actuelle Operation Phakisa promouvant l’extension du reseau d’aires marines protegees (AMP). Cet article, a partir de l’etude de la Peninsule du Cap (Western Cape) et de la region de St Lucia (KwaZulu Natal) propose d’interroger le developpement de l’ecotourisme littoral et marin dans deux aires marines protegees d’Afrique du Sud : la Table Mountain National Park Marine Protected Area (TMNP MPA) et l’iSimangaliso Wetland Park (iSWP), hotspots du tourisme domestique et international. En ce qui concerne les activites dans ces AMP, le developpement de l’ecotourisme est strictement encadre par un systeme de permis, qui restreint l’acces aux prestations de nature a quelques operateurs touristiques. L’attribution des permis comprend une forte composante de « Black Economic Empowerment » (BEE) et de valorisation des communautes, qui ne remet que partiellement en cause l’hegemonie blanche sur le secteur touristique.