{"title":"Reasons and practice of the intensive commuters. Travel time, between imposed time and chosen time","authors":"Stéphanie Vincent Geslin, I. Joly","doi":"10.46298/cst.12118","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"National audience\n Using a mixed approach, this article explores the reasons that lead some individuals to dedicate a considerable amount of time to their daily mobility. In the literature on the subject, travel time is typically considered useless, unproductive time -and even the worst time of the day. Given this, the behaviour of extreme commuters (those who travel more than two hours a day) must be reassessed, or, at the very least, a counter-example of this conception of travel time offered. To begin, a quantitative analysis of travel time budgets (TTBs) in eight cities (Bern, Brussels, Geneva, Grenoble, Lyon, Rennes, Strasbourg and Zurich) explores travel time in these cities using duration models. An initial finding confirms that approximately 20% of those surveyed in each city can be considered “extreme commuters” (more than 100 minutes). The estimated duration model then suggests that the behavior of these individuals is atypical in a way that cannot solely be explained by the characteristics referenced in studies on mobility. We then present the findings of our qualitative interviews with individuals whose TTBs are greater than two hours. A variety of dimensions illustrates the choices and/or obligations that lead to extreme TTBs. This qualitative sociological approach rounds out the quantitative econometric approach and points to the fact that the allocation of travel time budgets is not only determined by the activity at the destination or mode of transportation, but by other factors such as personal convictions, interactions with other members of the household, the perception of transportation time, etc. Most notably, transportation time can be perceived as hedonistic.\n Cet article étudie les raisons conduisant certains individus à consacrer des temps importants à leur mobilité, par une approche mixte, en mobilisant les méthodologies quantitatives et qualitatives. Dans la littérature, le temps de trajet est traditionnellement considéré comme un temps inutile et non-productif, voire comme le pire temps de la journée. Dans ces conditions, le comportement des pendulaires intensifs qui passent plus de deux heures quotidiennes à se déplacer, constitue sinon une remise en question, du moins un contre-exemple à cette conception du temps de trajet. Tout d'abord, une analyse quantitative des budgets-temps de transport (BTT) dans huit villes (Berne, Bruxelles, Genève, Grenoble, Lyon, Rennes, Strasbourg et Zurich) explore les temps de transport dans ces villes par la méthode des modèles de durées. Un premier résultat est qu’environ 20 % des individus de l'échantillon de chaque ville font face à des déplacements de longue durée (plus de 100 minutes). Ensuite, le modèle de durées estimé suggère un comportement atypique de ces individus, qui n’est pas explicable uniquement par leurs caractéristiques renseignées dans les enquêtes de mobilités. Ensuite, les résultats des entretiens qualitatifs d’individus, dont les BTT sont supérieurs à deux heures, sont présentés. Diverses dimensions illustrent les choix ou les obligations qui causent ces BTT extrêmes. L’approche sociologique qualitative complète l’approche économétrique quantitative et illustre que l’allocation de temps au transport n’est pas uniquement déterminée par l’activité à destination et les modes de transport, mais aussi par d’autres éléments tels que les convictions personnelles, les interactions avec les autres membres du ménage, la perception de ce temps de transport, etc. Notamment, le temps de transport peut être perçu comme un temps support d’autres activités (ex. travailler, écouter de la musique, etc.).","PeriodicalId":391034,"journal":{"name":"Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation","volume":"5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2012-03-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.46298/cst.12118","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
National audience
Using a mixed approach, this article explores the reasons that lead some individuals to dedicate a considerable amount of time to their daily mobility. In the literature on the subject, travel time is typically considered useless, unproductive time -and even the worst time of the day. Given this, the behaviour of extreme commuters (those who travel more than two hours a day) must be reassessed, or, at the very least, a counter-example of this conception of travel time offered. To begin, a quantitative analysis of travel time budgets (TTBs) in eight cities (Bern, Brussels, Geneva, Grenoble, Lyon, Rennes, Strasbourg and Zurich) explores travel time in these cities using duration models. An initial finding confirms that approximately 20% of those surveyed in each city can be considered “extreme commuters” (more than 100 minutes). The estimated duration model then suggests that the behavior of these individuals is atypical in a way that cannot solely be explained by the characteristics referenced in studies on mobility. We then present the findings of our qualitative interviews with individuals whose TTBs are greater than two hours. A variety of dimensions illustrates the choices and/or obligations that lead to extreme TTBs. This qualitative sociological approach rounds out the quantitative econometric approach and points to the fact that the allocation of travel time budgets is not only determined by the activity at the destination or mode of transportation, but by other factors such as personal convictions, interactions with other members of the household, the perception of transportation time, etc. Most notably, transportation time can be perceived as hedonistic.
Cet article étudie les raisons conduisant certains individus à consacrer des temps importants à leur mobilité, par une approche mixte, en mobilisant les méthodologies quantitatives et qualitatives. Dans la littérature, le temps de trajet est traditionnellement considéré comme un temps inutile et non-productif, voire comme le pire temps de la journée. Dans ces conditions, le comportement des pendulaires intensifs qui passent plus de deux heures quotidiennes à se déplacer, constitue sinon une remise en question, du moins un contre-exemple à cette conception du temps de trajet. Tout d'abord, une analyse quantitative des budgets-temps de transport (BTT) dans huit villes (Berne, Bruxelles, Genève, Grenoble, Lyon, Rennes, Strasbourg et Zurich) explore les temps de transport dans ces villes par la méthode des modèles de durées. Un premier résultat est qu’environ 20 % des individus de l'échantillon de chaque ville font face à des déplacements de longue durée (plus de 100 minutes). Ensuite, le modèle de durées estimé suggère un comportement atypique de ces individus, qui n’est pas explicable uniquement par leurs caractéristiques renseignées dans les enquêtes de mobilités. Ensuite, les résultats des entretiens qualitatifs d’individus, dont les BTT sont supérieurs à deux heures, sont présentés. Diverses dimensions illustrent les choix ou les obligations qui causent ces BTT extrêmes. L’approche sociologique qualitative complète l’approche économétrique quantitative et illustre que l’allocation de temps au transport n’est pas uniquement déterminée par l’activité à destination et les modes de transport, mais aussi par d’autres éléments tels que les convictions personnelles, les interactions avec les autres membres du ménage, la perception de ce temps de transport, etc. Notamment, le temps de transport peut être perçu comme un temps support d’autres activités (ex. travailler, écouter de la musique, etc.).
本文采用一种混合的方法,探讨了导致一些人在日常活动中花费大量时间的原因。在关于这个问题的文献中,旅行时间通常被认为是无用的、没有效率的时间——甚至是一天中最糟糕的时间。考虑到这一点,我们必须重新评估极端通勤者(每天通勤时间超过两小时的人)的行为,或者至少提供一个与这种通勤时间概念相反的例子。首先,我们对八个城市(伯尔尼、布鲁塞尔、日内瓦、格勒诺布尔、里昂、雷恩、斯特拉斯堡和苏黎世)的旅行时间预算(ttb)进行了定量分析,并使用持续时间模型探讨了这些城市的旅行时间。初步调查结果证实,每个城市约有20%的受访者可以被视为“极端通勤者”(超过100分钟)。估计持续时间模型表明,这些个体的行为在某种程度上是非典型的,不能仅仅用流动性研究中提到的特征来解释。然后,我们展示了对ttb超过两小时的个体进行定性访谈的结果。各种各样的维度说明了导致极端ttb的选择和/或义务。这种定性社会学方法完善了定量计量经济学方法,并指出了这样一个事实,即旅行时间预算的分配不仅取决于目的地的活动或交通方式,还取决于其他因素,如个人信念、与其他家庭成员的互动、对交通时间的感知等。最值得注意的是,交通时间可以被视为享乐主义。Cet(中央东部东京)的文章我们les葡萄干conduisant某些他们这些个体consacrer des临时工ei mobilite,相当一个approche mixte, en mobilisant定量方法即定性。与以往不同的是,传统因素认为,电子烟是一种无价值的、非生产性的电子烟,而电子烟是一种无价值的电子烟。这两个条件,即钟摆强度的变化和日常生活的变化,构成了一个问题的解决办法,一个变化的例子,一个变化的概念,一个变化的概念。除此之外,我们还分析了不同城市(伯尔尼、布鲁塞尔、热夫、格勒诺布尔、里昂、雷恩、斯特拉斯堡和苏黎世)的定量交通预算,探讨了不同城市的交通运输预算和不同城市的交通运输预算。unpremier resultat est qu ' environ 20% des individual de l' samchantil - lon de chaque ville字体face des dsamchantil - lon de chaque ville(加100分钟)综上所述,个体间的差异并不代表个体间的差异,而个体间的差异也不代表个体间的差异,个体间的差异也不代表个体间的差异,个体间的差异也不代表个体间的差异。综上所述,不能把“超限的个人”看做是“超限的个人”,不能把“超限的个人”看做是“超限的个人”,不能把“超限的个人”看做是“超限的个人”。不同的维度说明了选择不同的义务的原因,如BTT extrêmes。1 .社会方法定性地完成1 .社会方法的定量地说明1 .运输方式的分配1 .运输方式的分配1 .运输方式的分配1 .运输方式的分配2 .运输方式的分配2 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配3 .运输方式的分配注:le temps de transport peut être peru comme untemps support d 'autres activitsamas (extravailler、反音乐组织等)。