{"title":"\"Oh what a lovely plague\" : The effect of the black death on high and low cultures in the English Middle Ages","authors":"G. Caie","doi":"10.3406/ranam.2006.1756","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"À la fin du Moyen Âge, en Angleterre et en Écosse, de plus en plus de laïcs apprennent à lire et à écrire, et la production de livres augmente significativement tant dans le domaine de la culture savante que dans celui de la culture populaire. Ce phénomène trouve son origine dans le développement des classes marchandes, la richesse croissante des nations, le nationalisme et indirectement la Grande Peste, à la suite de laquelle un grand nombre de jeunes gens ont dû être formés pour remplir les fonctions civiles et cléricales laissées vacantes. De surcroît, la méfiance grandissante à l’égard de l’Eglise établie explique que prolifèrent les œuvres vernaculaires à caractère religieux, qui, bien que destinées aux couches populaires, ne sauraient être considérées comme faisant partie de la «culture populaire ». Face aux exigences de ce nouveau lectorat, l’idée de voir des ouvrages religieux étudiés sans aide cléricale provoque également des inquiétudes. Les styles savant et populaire tendent à se confondre, en particulier dans la littérature écossaise de la fin du Moyen Age, par exemple chez Robert Henryson.","PeriodicalId":440534,"journal":{"name":"Recherches anglaises et nord-américaines","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches anglaises et nord-américaines","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/ranam.2006.1756","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
À la fin du Moyen Âge, en Angleterre et en Écosse, de plus en plus de laïcs apprennent à lire et à écrire, et la production de livres augmente significativement tant dans le domaine de la culture savante que dans celui de la culture populaire. Ce phénomène trouve son origine dans le développement des classes marchandes, la richesse croissante des nations, le nationalisme et indirectement la Grande Peste, à la suite de laquelle un grand nombre de jeunes gens ont dû être formés pour remplir les fonctions civiles et cléricales laissées vacantes. De surcroît, la méfiance grandissante à l’égard de l’Eglise établie explique que prolifèrent les œuvres vernaculaires à caractère religieux, qui, bien que destinées aux couches populaires, ne sauraient être considérées comme faisant partie de la «culture populaire ». Face aux exigences de ce nouveau lectorat, l’idée de voir des ouvrages religieux étudiés sans aide cléricale provoque également des inquiétudes. Les styles savant et populaire tendent à se confondre, en particulier dans la littérature écossaise de la fin du Moyen Age, par exemple chez Robert Henryson.