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Abstract
Michel Lafon a prononce le discours suivant lors de sa reception, le 5 juin 2009, du prix Valery Larbaud, decerne a Une vie de Pierre Menard par l’Association internationale des amis de Valery Larbaud : ce prix recompense chaque annee « un ecrivain ayant publie une œuvre qu’aurait aimee Larbaud, ou dont l’esprit, le sens et la pensee rejoignent celle de Larbaud ».Nous remercions Ana Lafon de nous autoriser a le reproduire ici, ainsi que Benoit Peeters, qui a le premier edite ce texte dans le volume collectif d’Hommages a Michel Lafon qu’il a reunis (Bruxelles, Les Impressions Nouvelles, 2015, p. 56-62).Monsieur le Maire,Mesdames et Messieurs les membres du jury,Mesdames et Messieurs,Chers amis,Rien ne pouvait davantage me toucher ni m’honorer que de voir mon premier roman associe aujourd’hui au nom d’un des ecrivains francais que je cheris le plus, par le biais de ce Prix dont vous etes tous, jury, Association internationale des amis de Valery Larbaud et Ville de Vichy, les garants tres fideles, tres aimants et tres exigeants.Je me souviens que le premier livre que j’ai offert a ma femme, au temps de nos fiancailles, ce furent les Œuvres de Valery Larbaud dans la Pleiade. Elle m’avait demande de lui faire un cadeau « qui serait aussi important pour moi que pour elle ». Nous communiions dans une meme admiration – une meme affection – pour Fermina Marquez et pour Enfantines. Des mon adolescence, j’ai opte, je crois, pour cette ligne d’ecriture claire, ce « courant d’une onde pu