W. Berchiche , T. Long Depaquit , M. Baboudjian , É. Barret , F. Rozet , X. Cathelineau , C. Bastide
{"title":"Mid-term oncologic outcomes of radical prostatectomy in lymph node metastatic prostate cancer patients","authors":"W. Berchiche , T. Long Depaquit , M. Baboudjian , É. Barret , F. Rozet , X. Cathelineau , C. Bastide","doi":"10.1016/j.purol.2023.05.001","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectives</h3><p>Lymph node invasion (LNI) has been reported in 10–15% of pelvic lymph node dissection during radical prostatectomy (RP). The objective of this study was to describe the mid-term oncological outcomes in prostate cancer (PCa) patients with metastatic lymph node.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We conducted a retrospective study at two French referral centers including consecutive cN0 PCa patients who underwent RP and extended pelvic lymph node dissection and had lymph node metastases on final pathological analysis (pN1) between January 2000 and May 2020. Follow-up was per institution, which generally included a PSA level measurement every 3 to 12 months for 5 years and annually thereafter.</p></div><div><h3>Results</h3><p>A total of 123 patients were included: two (1.6%) low-risk, 64 (52%) intermediate-risk and 57 (46.4%) high-risk PCa according to the D’Amico risk classification. The median number of nodes removed and metastatic nodes per patient was 15 (IQR 11–22) and 1 (IQR 1–2), respectively. Adverse pathological features, i.e., ≥<!--> <!-->pT3a stage, ISUP grade ≥<!--> <!-->3, and positive surgical margins were reported in 113 (91.9%), 103 (83.7%), and 73 (59%) of cases, respectively. Postoperative treatment was administered in 104 patients, including radiotherapy alone (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6), androgen deprivation therapy alone (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->27) or combination with androgen deprivation therapy and radiotherapy (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->71). The mean follow-up was 42.7 months. The estimated 3-year biochemical-free survival, clinical recurrence-free survival, and cancer-specific survival was 66% and 85% and 98.8%, respectively. In Cox regression analysis, the number of metastatic nodes was associated with clinical recurrence (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.04) and a persistently elevated PSA with biochemical recurrence (<em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The management of lymph node metastatic PCa patients is challenging. Risk stratification of node-positive patients, based on postoperative PSA levels and pathologic features being identified, should help physicians determine which patient would best benefit from multimodal treatment.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>4</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Un envahissement ganglionnaire est reporté dans 10 à 20 % des curages ganglionnaires pelviens réalisés au cours d’une prostatectomie totale (PT). L’objectif de cette étude était de décrire les résultats oncologiques à moyen terme chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) métastatique au niveau ganglionnaire.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p><span>Nous avons mené une étude rétrospective dans deux centres de référence français, incluant des patients consécutifs atteints d’un CaP cN0 ayant subi une PT et un curage ganglionnaire pelvien étendu et présentant des métastases ganglionnaires lors de l’analyse pathologique définitive (pN1) entre janvier 2000 et mai 2020. Le suivi était assuré par chaque institution et comprenait généralement un dosage du taux de PSA tous les 3 à 12 mois pendant 5</span> <!-->ans, puis annuellement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p><span><span>Un total de 123 patients a été inclus : deux (1,6 %) étaient de faible risque, 64 (52 %) de risque intermédiaire et 57 (46,4 %) de haut risque selon la classification de risque de D’Amico. Le nombre médian de </span>ganglions retirés et de ganglions métastatiques par patient étaient de 15 (IQR 11–22) et de 1 (IQR 1–2), respectivement. Des caractéristiques pathologiques défavorables, à savoir un stade ≥</span> <!-->pT3a, un score ISUP ≥<!--> <!-->3 et des marges chirurgicales positives ont été rapportées dans 113 (91,9 %), 103 (83,7 %) et 73 (59 %) des cas respectivement. Un traitement postopératoire a été administré chez 104 patients, incluant une radiothérapie seule (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6), une hormonothérapie seule (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->27) ou une radio-hormonothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->71). Le suivi moyen était de 42,7 mois. Les survies sans récidive biochimique, sans récidive clinique et la survie spécifique à 3<!--> <!-->ans ont été estimées à 66 %, 85 % et 98,8 %, respectivement. En analyse multivariée, le nombre de ganglions métastatiques était associé à la récidive clinique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et un PSA détectable après PT à la récidive biochimique (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La prise en charge des patients atteints de cancer de la prostate métastatique ganglionnaire est difficile. Une stratification du risque des patients pN+, basée sur le taux de PSA postopératoire et des caractéristiques pathologiques en cours d’identification, devrait aider les praticiens à déterminer quel patient bénéficierait le mieux d’un traitement multimodal.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>4</p></div>","PeriodicalId":20635,"journal":{"name":"Progres En Urologie","volume":"33 8","pages":"Pages 437-445"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Progres En Urologie","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708723000908","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"UROLOGY & NEPHROLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectives
Lymph node invasion (LNI) has been reported in 10–15% of pelvic lymph node dissection during radical prostatectomy (RP). The objective of this study was to describe the mid-term oncological outcomes in prostate cancer (PCa) patients with metastatic lymph node.
Methods
We conducted a retrospective study at two French referral centers including consecutive cN0 PCa patients who underwent RP and extended pelvic lymph node dissection and had lymph node metastases on final pathological analysis (pN1) between January 2000 and May 2020. Follow-up was per institution, which generally included a PSA level measurement every 3 to 12 months for 5 years and annually thereafter.
Results
A total of 123 patients were included: two (1.6%) low-risk, 64 (52%) intermediate-risk and 57 (46.4%) high-risk PCa according to the D’Amico risk classification. The median number of nodes removed and metastatic nodes per patient was 15 (IQR 11–22) and 1 (IQR 1–2), respectively. Adverse pathological features, i.e., ≥ pT3a stage, ISUP grade ≥ 3, and positive surgical margins were reported in 113 (91.9%), 103 (83.7%), and 73 (59%) of cases, respectively. Postoperative treatment was administered in 104 patients, including radiotherapy alone (n = 6), androgen deprivation therapy alone (n = 27) or combination with androgen deprivation therapy and radiotherapy (n = 71). The mean follow-up was 42.7 months. The estimated 3-year biochemical-free survival, clinical recurrence-free survival, and cancer-specific survival was 66% and 85% and 98.8%, respectively. In Cox regression analysis, the number of metastatic nodes was associated with clinical recurrence (P = 0.04) and a persistently elevated PSA with biochemical recurrence (P < 0.001).
Conclusion
The management of lymph node metastatic PCa patients is challenging. Risk stratification of node-positive patients, based on postoperative PSA levels and pathologic features being identified, should help physicians determine which patient would best benefit from multimodal treatment.
Level of evidence
4
Introduction
Un envahissement ganglionnaire est reporté dans 10 à 20 % des curages ganglionnaires pelviens réalisés au cours d’une prostatectomie totale (PT). L’objectif de cette étude était de décrire les résultats oncologiques à moyen terme chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) métastatique au niveau ganglionnaire.
Méthodes
Nous avons mené une étude rétrospective dans deux centres de référence français, incluant des patients consécutifs atteints d’un CaP cN0 ayant subi une PT et un curage ganglionnaire pelvien étendu et présentant des métastases ganglionnaires lors de l’analyse pathologique définitive (pN1) entre janvier 2000 et mai 2020. Le suivi était assuré par chaque institution et comprenait généralement un dosage du taux de PSA tous les 3 à 12 mois pendant 5 ans, puis annuellement.
Résultats
Un total de 123 patients a été inclus : deux (1,6 %) étaient de faible risque, 64 (52 %) de risque intermédiaire et 57 (46,4 %) de haut risque selon la classification de risque de D’Amico. Le nombre médian de ganglions retirés et de ganglions métastatiques par patient étaient de 15 (IQR 11–22) et de 1 (IQR 1–2), respectivement. Des caractéristiques pathologiques défavorables, à savoir un stade ≥ pT3a, un score ISUP ≥ 3 et des marges chirurgicales positives ont été rapportées dans 113 (91,9 %), 103 (83,7 %) et 73 (59 %) des cas respectivement. Un traitement postopératoire a été administré chez 104 patients, incluant une radiothérapie seule (n = 6), une hormonothérapie seule (n = 27) ou une radio-hormonothérapie (n = 71). Le suivi moyen était de 42,7 mois. Les survies sans récidive biochimique, sans récidive clinique et la survie spécifique à 3 ans ont été estimées à 66 %, 85 % et 98,8 %, respectivement. En analyse multivariée, le nombre de ganglions métastatiques était associé à la récidive clinique (p = 0,04) et un PSA détectable après PT à la récidive biochimique (p < 0,001).
Conclusion
La prise en charge des patients atteints de cancer de la prostate métastatique ganglionnaire est difficile. Une stratification du risque des patients pN+, basée sur le taux de PSA postopératoire et des caractéristiques pathologiques en cours d’identification, devrait aider les praticiens à déterminer quel patient bénéficierait le mieux d’un traitement multimodal.
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