{"title":"Necrotizing fasciitis: A highly fatal infection","authors":"V. Rabuel, D. Guillier, N. Zwetyenga, V. Moris","doi":"10.1016/j.anplas.2022.07.012","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Backgrounds</h3><p>Necrotizing fasciitis is a severe bacterial infection characterized by involvement of all skin's layers, including the superficial fascia. Diagnosis and treatment must be as quick as possible. Once suspected, extensive surgical debridement is required.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>All necrotizing fasciitis, managed in our hospital in Dijon, during the period from January 2011 to May 2021, were retrospectively analyzed. Demographics characteristics of patients, biological parameters, and type of bacteria were collected. Statistical analysis was performed on the cost of hospitalization, as well as on the death rate between type I and II NF and the speed of management. Student's <em>t</em>-test and Chi<sup>2</sup> test were performed with a significant level <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.05.</p></div><div><h3>Findings</h3><p>A total of 65 patients were included over the period. The mean age was 68.8 years. The average length of stay was 32.4 days, with an average cost of 79,305 €. The main locations were the lower limbs (57%) and the perineum (35%). Cost of hospitalization did not differ between type I and II (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.21), unlike mortality rate (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.003). Furthermore, the mortality rate according to the speed of management did not vary in our series (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.45).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Necrotizing fasciitis is quickly fatal if left untreated. Early diagnosis, combined with surgical debridement and probabilistic antibiotic therapy are required. Our study shows the impact of necrotizing fasciitis in terms of cost to society and the importance of prevention of certain risk factors. A global management of the patient is necessary to increase the survival rate.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>La fasciite nécrosante est une infection bactérienne grave caractérisée par l’atteinte de toutes les couches de la peau, y compris le fascia superficiel. Le diagnostic et le traitement doivent être le plus rapide possible. Une fois suspectée, un débridement chirurgical important est nécessaire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Toutes les fasciites nécrosantes, prises en charge au CHU de Dijon, de janvier 2011 à mai 2021, ont été analysées rétrospectivement. Les caractéristiques démographiques des patients, les paramètres biologiques, ainsi que le type de bactérie ont été recueillis. L’analyse statistique a porté sur le coût de l’hospitalisation, le taux de décès et la rapidité de prise en charge entre les fasciites de type I et II. Un test <em>t</em> de Student et du Chi<sup>2</sup> ont été réalisés (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 65 patients ont été inclus au cours de cette période. L’âge moyen était de 68,8 ans. La durée moyenne de séjour était de 32,4<!--> <!-->jours, pour un coût moyen de 79 305 €. Les principales localisations étaient les membres inférieurs (57 %) et le périnée (35 %). Le coût de l’hospitalisation ne différait pas entre le type I et II (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,21), contrairement au taux de mortalité (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003). Par ailleurs, le taux de mortalité, en fonction de la rapidité de prise en charge, n’a pas varié dans notre série (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,45).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La fasciite nécrosante est rapidement mortelle si elle n’est pas traitée. Un diagnostic précoce, associé à un débridement chirurgical et une antibiothérapie probabiliste, sont nécessaires. Notre étude montre l’impact de la fasciite nécrosante en termes de coût pour la société et l’importance de la prévention de certains facteurs de risque. Une prise en charge globale du patient est nécessaire pour augmenter le taux de survie.</p></div>","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.4000,"publicationDate":"2023-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S029412602200111X","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"SURGERY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Backgrounds
Necrotizing fasciitis is a severe bacterial infection characterized by involvement of all skin's layers, including the superficial fascia. Diagnosis and treatment must be as quick as possible. Once suspected, extensive surgical debridement is required.
Methods
All necrotizing fasciitis, managed in our hospital in Dijon, during the period from January 2011 to May 2021, were retrospectively analyzed. Demographics characteristics of patients, biological parameters, and type of bacteria were collected. Statistical analysis was performed on the cost of hospitalization, as well as on the death rate between type I and II NF and the speed of management. Student's t-test and Chi2 test were performed with a significant level P < 0.05.
Findings
A total of 65 patients were included over the period. The mean age was 68.8 years. The average length of stay was 32.4 days, with an average cost of 79,305 €. The main locations were the lower limbs (57%) and the perineum (35%). Cost of hospitalization did not differ between type I and II (P = 0.21), unlike mortality rate (P = 0.003). Furthermore, the mortality rate according to the speed of management did not vary in our series (P = 0.45).
Conclusion
Necrotizing fasciitis is quickly fatal if left untreated. Early diagnosis, combined with surgical debridement and probabilistic antibiotic therapy are required. Our study shows the impact of necrotizing fasciitis in terms of cost to society and the importance of prevention of certain risk factors. A global management of the patient is necessary to increase the survival rate.
Introduction
La fasciite nécrosante est une infection bactérienne grave caractérisée par l’atteinte de toutes les couches de la peau, y compris le fascia superficiel. Le diagnostic et le traitement doivent être le plus rapide possible. Une fois suspectée, un débridement chirurgical important est nécessaire.
Matériel et méthodes
Toutes les fasciites nécrosantes, prises en charge au CHU de Dijon, de janvier 2011 à mai 2021, ont été analysées rétrospectivement. Les caractéristiques démographiques des patients, les paramètres biologiques, ainsi que le type de bactérie ont été recueillis. L’analyse statistique a porté sur le coût de l’hospitalisation, le taux de décès et la rapidité de prise en charge entre les fasciites de type I et II. Un test t de Student et du Chi2 ont été réalisés (p < 0,05).
Résultats
Au total, 65 patients ont été inclus au cours de cette période. L’âge moyen était de 68,8 ans. La durée moyenne de séjour était de 32,4 jours, pour un coût moyen de 79 305 €. Les principales localisations étaient les membres inférieurs (57 %) et le périnée (35 %). Le coût de l’hospitalisation ne différait pas entre le type I et II (p = 0,21), contrairement au taux de mortalité (p = 0,003). Par ailleurs, le taux de mortalité, en fonction de la rapidité de prise en charge, n’a pas varié dans notre série (p = 0,45).
Conclusion
La fasciite nécrosante est rapidement mortelle si elle n’est pas traitée. Un diagnostic précoce, associé à un débridement chirurgical et une antibiothérapie probabiliste, sont nécessaires. Notre étude montre l’impact de la fasciite nécrosante en termes de coût pour la société et l’importance de la prévention de certains facteurs de risque. Une prise en charge globale du patient est nécessaire pour augmenter le taux de survie.
期刊介绍:
Qu''elle soit réparatrice après un traumatisme, pratiquée à la suite d''une malformation ou motivée par la gêne psychologique dans la vie du patient, la chirurgie plastique et esthétique touche toutes les parties du corps humain et concerne une large communauté de chirurgiens spécialisés.
Organe de la Société française de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, la revue publie 6 fois par an des éditoriaux, des mémoires originaux, des notes techniques, des faits cliniques, des actualités chirurgicales, des revues générales, des notes brèves, des lettres à la rédaction.
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