Clothing in Alice Munro's 'Hateship, Friendship, Courtship, Loveship, Marriage'

Abstract:Alice Munro devotes great attention to clothing in her short stories, which finds ample evidence in the substantial description and lavish detail accorded to the characters' clothes. In her story 'Hateship, Friendship, Courtship, Loveship, Marriage', the compelling depiction of the major characters' clothing fulfills myriad functions. First, Mrs Willets's coat serves as an 'objective correlative' invested with symbolic values, which endows Johanna with power and strength as well as connecting her to the past. Moreover, McCauley's three-piece suit becomes the external indicator of his financial and social viability as well as of his authoritative power over the disadvantaged. What is more, the changes of Sabitha's dress code are suggestive of her social upgrading, her increasing distance from her bygone friendship with Edith, and her striking detachment from her past. In short, as the specific product of cultural, social and gender contexts, clothing not only plays a significant role in revealing the characters' personality, identity reconstruction and psychology, but also enriches and enlarges readers' understanding of the story as a whole. Ultimately, clothing can be read as a multilayered literary trope that casts light on the complexity of characterisation and the ambiguities in Munro's stories as well as her superb narrative art and vision.Abstract:Alice Munro accorde une grande attention aux vêtements dans ses nouvelles, ce qui trouve de nombreuses preuves dans la description substantielle et les détails somptueux accordés aux vêtements des personnages. Dans son histoire 'Hateship, Friendship, Courtship, Loveship, Marriage', la représentation fascinante des vêtements des personnages principaux remplit une myriade de fonctions. Premièrement, le manteau de Mme Willets sert de « corrélatif objectif » investi de valeurs symboliques, qui confère à Johanna du pouvoir et de la force et la relie au passé. De plus, le costume trois pièces de McCauley devient l'indicateur externe de sa viabilité financière et sociale ainsi que de son pouvoir autoritaire sur les défavorisés. En outre, les changements de code vestimentaire de Sabitha suggèrent son ascension sociale, son éloignement croissant de son amitié passée avec Edith et son détachement frappant de son passé. En bref, en tant que produit spécifique des contextes culturels, sociaux et de genre, les vêtements jouent non seulement un rôle important dans la révélation de la personnalité, de la reconstruction identitaire et de la psychologie des personnages, mais ils enrichissent et élargissent également la compréhension des lecteurs de l'histoire dans son ensemble. En fin de compte, les vêtements peuvent être lus comme un trope littéraire à plusieurs niveaux qui met en lumière la complexité de la caractérisation et les ambiguïtés des histoires de Munro ainsi que son superbe art narratif et sa vision.