Le risque d’une instrumentalisation du droit dans les institutions éthiques

Aussi bien dans les comités d’éthique que dans les pratiques professionnelles, est-il possible de se questionner sur une situation difficile en utilisant la démarche éthique et les principes juridiques sans que l’une ou l’autre de ces approches intellectuelles ne prenne pas le pas sur l’autre ? L’éthique a-t-elle un véritable intérêt alors que tout (semble-t-il) est prévu par le droit ? Peut-on aborder les aspects juridiques d’une situation dans un comité d’éthique alors que cette instance n’est là que pour réfléchir d’un point de vue philosophique ?

Both in ethics committees and in professional practices, is it possible to question a difficult situation using the ethical approach and legal principles without one of these intellectual approaches take over? The other? Does ethics have a real interest when everything (it seems) is provided for by the law? Can we address the legal aspects of a situation in an ethics committee when this body is only there to reflect from a philosophical point of view?