Jean-Baptiste Maranci, Charlotte Kramer, Jacinthe Cataldi, Aurélie Stephan, Francesca Siclari
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Sur le plan qualitatif les rêves de SP étaient plus désagréables, plus visuels, plus riches et le nombre de mots du récit plus important, ces deux derniers aspects étaient anti-corrélés à la puissance delta.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les HO présenteraient une quantité plus grande de rêve en SP et des rêves qualitativement différents avec certains aspects seraient anti-corrélés à la puissance delta.</p></div>","PeriodicalId":100905,"journal":{"name":"Médecine du Sommeil","volume":"21 1","pages":"Pages 9-10"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Les corrélats neuronaux de l’hyperonirisme\",\"authors\":\"Jean-Baptiste Maranci, Charlotte Kramer, Jacinthe Cataldi, Aurélie Stephan, Francesca Siclari\",\"doi\":\"10.1016/j.msom.2023.12.018\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><h3>Objectif</h3><p>L’hyperonirisme (HO) est la plainte de trop rêver, associée à des conséquences diurnes telles que de la fatigue. L’HO est peu étudié et ses mécanismes sous-jacents ne sont pas connus. Cette étude a investigué à l’aide d’un paradigme d’éveil en série si cette plainte d’excès de rêve était associée à des changements quantitatifs et qualitatifs des rêves ainsi que leurs corrélats EEG.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Le sommeil de 17 participants avec HO et 22 sujets sains a été enregistré en EEG haute densité avec de multiples réveils provoqués au cours de la nuit. Les participants étaient interrogés sur le contenu mental précédant immédiatement l’éveil pour déterminer s’ils présentaient une expérience de rêve avec contenu (ER), une expérience de rêve sans contenu (ERSC) ou une absence d’expérience. De plus des caractéristiques phénoménologiques du rêve étaient auto-évaluées et le nombre de mots du récit comptabilisé. Ces mesures étaient corrélées aux 20<!--> <!-->s d’enregistrement EEG précédant l’éveil.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 931 réveils ont été réalisés. 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L’hyperonirisme (HO) est la plainte de trop rêver, associée à des conséquences diurnes telles que de la fatigue. L’HO est peu étudié et ses mécanismes sous-jacents ne sont pas connus. Cette étude a investigué à l’aide d’un paradigme d’éveil en série si cette plainte d’excès de rêve était associée à des changements quantitatifs et qualitatifs des rêves ainsi que leurs corrélats EEG.
Méthodes
Le sommeil de 17 participants avec HO et 22 sujets sains a été enregistré en EEG haute densité avec de multiples réveils provoqués au cours de la nuit. Les participants étaient interrogés sur le contenu mental précédant immédiatement l’éveil pour déterminer s’ils présentaient une expérience de rêve avec contenu (ER), une expérience de rêve sans contenu (ERSC) ou une absence d’expérience. De plus des caractéristiques phénoménologiques du rêve étaient auto-évaluées et le nombre de mots du récit comptabilisé. Ces mesures étaient corrélées aux 20 s d’enregistrement EEG précédant l’éveil.
Résultats
Au total, 931 réveils ont été réalisés. En sommeil paradoxal (SP) la proportion d’expériences de rêves toutes formes confondues (ER + ERSC) était plus élevée chez les HO (99 % vs 90 %) ainsi que la proportion d’ER avec contenu (91 % vs 65 %). Sur le plan qualitatif les rêves de SP étaient plus désagréables, plus visuels, plus riches et le nombre de mots du récit plus important, ces deux derniers aspects étaient anti-corrélés à la puissance delta.
Conclusion
Les HO présenteraient une quantité plus grande de rêve en SP et des rêves qualitativement différents avec certains aspects seraient anti-corrélés à la puissance delta.