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La transnationalisation des réalités sociales : quand une petite ville devient « transnationale »
Le concept de «transnationalisme» s’est récemment imposé dans les études en migrations. Ce concept, né de la compréhension que les migrants maintiennent des relations avec leur pays d’origine bien après la migration, et que la migration ne signifie ainsi pas nécessairement une rupture avec la région d’origine, permet de saisir l’insertion simultanée des migrants dans différents endroits du globe. Cet article s’intéresse à la manière dont les habitants (migrants et non-migrants) d’une petite ville, Neuchâtel, vivent différentes formes d’«être transnational». Dans ce but, une distinction est opérée entre une «transnationalité de réseau» et une « subjectivité transnationale ». La première dimension inclut les réseaux sociaux transnationaux, tandis que la deuxième se réfère aux classifications cognitives d’appartenance dans l’espace transnational. L’analyse des réseaux personnels de 250 habitants de la ville de Neuchâtel et des entretiens qualitatifs révèlent quatre types idéaux de transnationalité. Ces formations transnationales sont étroitement liées au positionnement social des individus ainsi qu’au processus d’intégration dans l’espace local et transnational.