{"title":"Հայ տոհմածին տիկնանց իշխանականդիրքը եւ հավակնություններն ըստ միջնադարյան հիշատակագրերի","authors":"Նազենի Ղարիբյան","doi":"10.56549/29537819-2022.3-110","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les inscriptions lapidaires et les colophons des manuscrits arméniens médiévaux contiennent certains renseignements concernant les femmes, qui peuvent aider à mieux comprendre leur statut social, leur position dans la famille et dans la société. L'analyse de l'ensemble de ce corpus permet de constater que dans la société médiévale arménienne, l'origine familiale, la généalogie et l'échelle sociale comptaient beaucoup plus que le genre (gender). Surtout dans le milieu aristocratique, en raison de la structure dynastique et héréditaire du système politicosocial arménien, l'appartenance de souche à telle ou telle vieille famille dynastique prévalait à tout autre position et charge; ainsi, la « noblesse de race » était une dignité inaliénable, même si les familles aient perdu, au fil des siècles, leurs titres politiques ou leurs domaines fonciers. D'après les documents en question, cette dignité aurait dû être octroyée également aux membres femelles des grandes familles, qui gardaient la notion de l'échelle aristocratique et l'exprimaient dument sur leur inscriptions memorielles en se présentant avant tout par leur nom, leur descendance et leur position et, dans certains cas, en omettant ceux de leur époux. Cette tendance devient symptomatique à l'Epoque des Royaumes (IXe - XIe siècle) et trouve son apogée à la période suivante (XIIe -XIVe ), surtout dans les régions nordest de l'Arménie où une nouvelle aristocratie dirigente étaient formée à l'issue de la campagne de libération arméno-géorgienne contre la domination seldjukide.","PeriodicalId":425618,"journal":{"name":"Studies in Oriental Sources","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-07-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Studies in Oriental Sources","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.56549/29537819-2022.3-110","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
Les inscriptions lapidaires et les colophons des manuscrits arméniens médiévaux contiennent certains renseignements concernant les femmes, qui peuvent aider à mieux comprendre leur statut social, leur position dans la famille et dans la société. L'analyse de l'ensemble de ce corpus permet de constater que dans la société médiévale arménienne, l'origine familiale, la généalogie et l'échelle sociale comptaient beaucoup plus que le genre (gender). Surtout dans le milieu aristocratique, en raison de la structure dynastique et héréditaire du système politicosocial arménien, l'appartenance de souche à telle ou telle vieille famille dynastique prévalait à tout autre position et charge; ainsi, la « noblesse de race » était une dignité inaliénable, même si les familles aient perdu, au fil des siècles, leurs titres politiques ou leurs domaines fonciers. D'après les documents en question, cette dignité aurait dû être octroyée également aux membres femelles des grandes familles, qui gardaient la notion de l'échelle aristocratique et l'exprimaient dument sur leur inscriptions memorielles en se présentant avant tout par leur nom, leur descendance et leur position et, dans certains cas, en omettant ceux de leur époux. Cette tendance devient symptomatique à l'Epoque des Royaumes (IXe - XIe siècle) et trouve son apogée à la période suivante (XIIe -XIVe ), surtout dans les régions nordest de l'Arménie où une nouvelle aristocratie dirigente étaient formée à l'issue de la campagne de libération arméno-géorgienne contre la domination seldjukide.